Juin 2020 : santé ?

Je me trouve déconcertée à définir les sujets de cette nouvelle lettre mensuelle car il y a tant à dire et en même temps, la nécessité d'une certaine retenue. Cette crise est venue toucher chacun et chacune sur des aspects tellement différents que chaque thème abordé fait naître une myriade de points de vue et de questionnements, comme si tout était remis en cause.

En restant centrée sur la santé, la crise est une manifestation violente, soudaine, souvent imprévue (crise d'appendicite, crise d'épilepsie, crise de colique néphrétique...). Dans ce cas là, elle relève bien souvent d'une hospitalisation.
En naturopathie, nous parlons de crise curative. Notre organisme cherche constamment à se débarrasser des substances qui lui sont nuisibles, en particulier au niveau du sang qui est la priorité des priorités. Lorsque son équilibre est menacé, les émonctoires (le foie,les poumons, les reins, la peau...) sont appelés en renfort. Mais quand ceux-ci sont eux aussi débordés, les déchets sont poussés dans les tissus plus profonds.
Mais cette situation ne dure pas et lorsque le taux de toxines circulantes diminue, le corps met tout en oeuvre pour faire remonter les toxines profondes. Ainsi, une monodiète, une plante drainante du foie, un jeun... peuvent entraîner une spectaculaire élimination de ces déchets. Cela peut prendre la forme de maux de tête, d'une éruption d'acné ou d'eczéma, un rhume voire même une sinusite, un encombrement des bronches, un dérèglement du transit, une inflammation des articulations...
Pour certain-es ce sera salutaire et bienvenu, pour d'autres plus difficile ce qui nécessitera un accompagnement plus personnalisé.
Petite question à méditer : quels parallèles feriez-vous avec cette crise que nous vivons ?

Ces semaines de confinement ont permis, pour certains, de prendre conscience que les petits "bobos" du quotidien pouvaient trouver une issue heureuse sans intervention médicale. Ainsi j'ai vu fleurir sur internet des vidéos sur les remèdes naturels à base d'ortie, de sauge, de plantain... Un retour à la nature salutaire.

Pour moi, cela vient soutenir l'idée qu'être acteur de sa santé implique d'autres façons d'agir, de se réapproprier son corps, d'être attentif-ve aux ressentis aussi bien physiques qu'émotionnels, de s'autoriser et d'expérimenter d'autres façons de faire, de s'abstenir de prendre des médicaments pour un oui ou pour un non... Il ne s'agit pas de se culpabiliser de ne pas savoir, de ne pas oser, de ne pas faire mais plutôt de s'interroger d'abord sur ce que l'on ressent.
J'ai des tas d'exemples de personne qui me dise : je ne sais pas si c'est dans ma tête mais voici ce que je ressens... et je valide à chaque fois ! Bien sûr que l'on peut être influencé(e) par une lecture de notice, un article sur internet, une discussion.... mais si cela vient dire OUI dans votre tête (et dans votre corps) c'est une validation d'un ressenti enfoui, une autorisation de penser autrement. Suivre ces indications "intimes" c'est commencer à prendre en compte VOTRE santé qui n'est à personne d'autre qu'à VOUS.
Pour aller plus loin, découvrez la Fleur de Bach : Willow

Durant le confinement j'ai découvert METAMORPHOSE, le podcast qui éveille la conscience.
J'ai plaisir à vous partager ce lien qui offre la possibilité de cheminer pas à pas, au jour le jour, avec une méditation guidée jusqu'au solstice du 21 Juin. Une belle manière de prendre soin de vous !