LA DOPAMINE, c’est l’hormone du plaisir et de la récompense.
Les études en Neurosciences nous révèlent l’impact de cette hormone sur notre comportement. Dans notre cerveau cohabite nos instincts et la conscience et nous arrivons à des situations ubuesques d’incohérence et de déséquilibre.

On pourrait dire aujourd’hui que toutes les frustrations ressenties peuvent faire chuter la sécrétion de la dopamine ou nous faire prendre le risque de la stimuler par des moyens quelque peu dévoyés (compenser par du sucre, être à cran sur les réseaux sociaux, les jeux vidéos, consommer à outrance…).

Ainsi, le cortex cérébral, à l’avant du front a été “éduqué” principalement à l’intelligence et nous en avons oublié une autre de ses capacités : la conscience. Avoir conscience de manger permet de limiter un excès de nourriture alors qu’installer devant la télévision, nos apports caloriques augmentent de 30 à 40 %.
En se focalisant sur ce que vous mangez vous serez rassasié-e plus vite, vous pourrez savourer ce que vous avez choisi de manger et de ce fait apprécier la qualité de vos mets, vous retrouverez le plaisir d’être à table et ainsi booster la sécrétion de votre dopamine.


Un autre moyen de la stimuler est de commencer dès l’enfance à attiser la curiosité, éveiller l’esprit et la connaissance. Ce qui joue en défaveur de ce procédé c’est qu’il demande du temps. Ainsi être curieux demande 20 mn d’attention pour être “récompensé” alors que les jeux vidéos le font en 5 à 8 secondes !! 
Par contre, la curiosité a un impact considérable sur notre Vie, la planète et notre santé en général. Il nous faut donc ré-apprendre le temps long, la patience. Ainsi être attentionné à ce qui se passe dans le corps demande de l’observation sur la durée, les circonstances, la saison, l’état émotionnel. Une curiosité qui s’apprend tout petit mais il n’est jamais trop tard !

Les imageries cérébrales ont aussi permis de repérer qu’en donnant et partageant notre circuit de la récompense était stimulé. Et là, une surprise : les femmes sont plus spontanément dans cet état d’être. Ce n’est pas pour des raisons physiologiques ou hormonales mais du fait d’une éducation qui valorise beaucoup l’empathie et la bienveillance chez les filles, alors que c’est plutôt la compétition qui soutient l’éducation des garçons.
Alors mesdames, profitez de cet avantage pour stimuler votre dopamine en offrant et distribuant vos dons, vos capacités. Quant aux messieurs, c’est le moment de lâcher votre esprit de compétition pour vous ouvrir à ce bénéfice non négligeable du partage et du don.


Enfin, un conflit cognitif s’installe chaque fois que nos actes ne sont pas en accord avec ce que l’on pense, ce que l’on sait, ce qui impacte notre métabolisme. Là encore la conscience nous aide à repérer ces oppositions mais aussi notre corps quand on sait lui porter son attention.
Etre en accord avec soi-même, en harmonie permet là encore de libérer cette hormone de la dopamine, synonyme de plaisir.


Vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez visionner
cette conférence de Sébastien Bohler, docteur en neurosciences.

Anne-Marie DELORME

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